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saint Augustin - Page 3

  • L'Église et le Christ

    06.Luceram.ChapelleBonCoeur.jpgCe n’est pas que le Christ soit une partie de l’Église, c’est bien plutôt l’Église qu’on pourrait appeler une partie de l’Église, entée sur lui, vivant de lui et pour lui, souffrant avec lui afin de régner avec lui. Car le terme ultime de l’Incarnation, c’est le Christ total, selon le mot de saint Augustin, le Christ Chef — Jésus — et ses membres — nous — ne faisant plus qu’un dans l’inexprimable échange de grâce de Celui qui donne et de ceux qui reçoivent tout.

     

    Louis BOUYER, Le Mystère pascal, réed., Paris, « Foi vivante » n° 6, 1967, p. 14-15.

  • Le ciel

    Interprétant l’invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux » (saintLeverSoleilMontagne5.jpeg Augustin) se demande : quel est ce ciel ? Où est-il ce ciel ? Et suit une réponse étonnante : « … qui est aux cieux – cela signifie : dans les saints et dans les justes. En effet, les cieux sont les corps les plus élevés de l’univers, mais, étant cependant des corps, qui ne peuvent exister sinon en un lieu. Si toutefois on croit que le lieu de Dieu est dans les cieux comme dans les parties les plus hautes du monde, alors les oiseaux seraient plus heureux que nous, parce qu’ils vivraient plus près de Dieu. Mais il n’est pas écrit : « Le Seigneur est proche de ceux qui habitent sur les hauteurs ou sur les montagnes », mais plutôt : « Le Seigneur est proche du cœur brisé » (Psaume 34 [33], 19), expression qui se réfère à l’humilité. Comme le pécheur est appelé « terre », ainsi, à l’inverse, le juste peut être appelé « ciel » (Serm. in monte II 5, 17). Le ciel n’appartient pas à la géographie de l’espace, mais à la géographie du cœur. Et le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s’est penché jusque dans l’étable : l’humilité de Dieu est le ciel. Et si nous entrons dans cette humilité, alors, nous toucherons le ciel. Alors, la terre deviendra aussi nouvelle. Avec l’humilité des bergers, mettons-nous en route, en cette Nuit très sainte, vers l’Enfant dans l’étable ! Touchons l’humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux.


    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • La priere de saint Augustin

    Ravenne.StApollinaireleNeuf.Marie.VIemes.jpgComme j'ai pleuré avec tes hymnes et tes cantiques, profondément ému de la douce voix de l'Église !

    Ces mots résonnaient à mes oreilles et ta vérité pénétrait dans mon cœur ;

    de pieuses affections s'en trouvaient enflammées, les larmes coulaient et me faisaient du bien.

     

    Saint Augustin, Confessions 9, 6.

  • 8 septembre : Marie

    75.10.StLaurent.CompassionMereDieu.A.Lusson.L.Lefbvre.1874.JPG Marie « est descendue ici-bas, notre Vie, la vraie Vie,

    elle s'est chargée de notre mort pour la tuer avec la surabondance de Sa Vie ».

     

    Saint Augustin, Confessiones 10, 12.

     

  • 6 aout : les temps sont difficiles

    Vatican.StPierre.Dallage5.JPGVous venez me dire : les temps sont difficiles, les temps sont pénibles, les temps sont mauvais. Vivez bien, et vous changerez les temps en vivant bien, et après avoir changé les temps, vous n'aurez plus à vous plaindre de rien.

     

    Saint Augustin, Sermon311, 8.



  • 27 juillet : la chastete

    Chastete.Allegorie.Hans.Memling.jpgCeux qui s'entendent dire :

    « Si vous n'avez pas gardé la chasteté, n'approchez pas du Pain céleste », se sentent tout tristes. Je voudrai bien n'avoir pas à leur tenir un tel langage, mais comment faire ?

    Dois-je taire la vérité par crainte des hommes ?

    Et si eux, ils ne craignent pas Dieu, suis-je dispensé de le craindre ?

    Puis-je oublier qu'il a été dit :

    « Serviteur mauvais et paresseux, tu aurais dû donner mon argent aux banques et j'en aurais tiré de gros intérêts » (Matthieu 25, 26).

     

    Saint Augustin, Sermon132, 4.

     

     

  • 23 juillet : de la necessite de l'accompagnement spirituel

    Quand nous voulons frapper et blesser notre corps, nous le pouvons bien

    mais s'il s'agit de le guérir, nous cherchons un médecin,

    75.07.SteClotilde.ChemindeCroix.7emeStation.Pradier.JPGla guérison ne dépend pas de nous comme la blessure ;

    de même pour commettre le péché, l'âme se suffit à elle-même,

    mais pour réparer le mal que le péché lui a fait, il faut implorer la main guérissante de Dieu.

     

    Saint Augustin, Sermon20, 1.



  • 11 juillet : la vie mauvaise

    Oursin2.jpgLes hommes sont ainsi faits. Ils négligent tellement leur vie que c'est la seule chose qu'ils consentent à avoir mauvaise. Achètes-tu un domaine ? il t'en faut un bon. Veux-tu prendre une épouse ? tu en choisis une bonne. Désires-tu des enfants ? tu souhaites qu'ils soient bons. Fais-tu même les frais d'une chaussure ? tu ne la veux pas mauvaise. Et tu te complais à avoir une vie mauvaise ! Que t'a donc fait cette vie pour que seule tu la désires mauvaise et qu'entre toutes les bonnes choses que tu possèdes tu consentes à être le seul mauvais ?

    Saint Augustin, Sermon82, 14.



  • 9 juillet : la bonte partagee

    65.SanctuaireLourdes1.jpgLa bonté ne se diminue pas pour être possédée par plusieurs ; au contraire, elle devient d'autant plus grande que ceux qui la possèdent sont plus unis ; pour tout dire en un mot, le moyen de la perdre est de la posséder tout seul ; et l'on ne la possède jamais plus que quand on est bien aise de la posséder avec plusieurs.

    Saint Augustin, La Cité de Dieu 15, 5.



  • 22 juin : l'importance de l'Ecriture

    1885378973.jpgOn connaît déjà l'Écriture, mais on la lit à nouveau pour s'en souvenir ;

    on l'a entendu expliquer souvent, mais même ainsi il faut la répéter, pour que ceux qui l'ont oubliée se la rappellent à nouveau,

    pour que l'écoutent ceux qui peut-être ne l'ont pas entendue auparavant,

    ou que pour ceux qui la retiennent arrivent à ne pas l'oublier, à force de l'entendre beaucoup.

     

    Saint Augustin, Sermon125.